Parc méditerrannéen A l’image du Canal du midi Patrimoine

1. DIAGNOSTIC DU PARC

Le domaine possède un système hydraulique exceptionnel composé, en amont du château, de sources, d’une rigole longue de plusieurs kilomètres et d’un bassin de rétention gigantesque hors des limites du parc. Dans l’enceinte même du parc de 3 hectares, un système de cascades et de ronds d’eau descend face au château, jusqu’aux douves et terminent ce système hydraulique territorial, qui n’est pas sans rappeler celui du canal du Midi.

• 
  Le bassin de rétention envasé, en amont du parc.

• 
  Le bassin supérieur, dans l’axe du château actuellement asséché : La rigole d’alimentation partiellement détruite n’achemine plus l’eau jusqu’au château.

• 
  L’axe du château est souligné par le fil d’eau.

Abandonné depuis 60 ans, le domaine s’est progressivement fermé. Les lignes directrices sont encore visibles proche du château. Au nord, la végétation est reine.

• 
  Le diagnostic végétal a permis de retrouver quelques lignes de houx, vestiges d’un ancien labyrinthe et un alignement de tilleuls.

À travers l’élaboration d’un diagnostic végétal, l’Atelier Saut de Loup a recensé le patrimoine arboré du parc et retrouvé des structures végétales oubliées :

• Une chambre de tilleuls et un alignement de la même espèce,
• Les vestiges d’un labyrinthe de houx,
• Un réseau sommaire d’assainissement.

AUTANT D’INDICES ET DE MATIÈRE POUR ÉBAUCHER LE PROJET DE RESTAURATION

2. PROJET DE RESTAURATION

• 
  Esquisse du projet de restauration du parc de Ferrals

Saut de Loup s’est nourri de l’existant pour composer le nouveau parc de Ferrals et prévoir la gestion des futurs espaces :
1. Ouvrir clairement l’espace central, créer une clairière structurée qui contraste avec les boisements. Tapissée de vivaces, sa gestion est extensive. Couplée aux cèdres, elle représente la « British touch » du parc.
2. Souligner les axes principaux, en recréant des haies composites taillées au cordeau.
3. Ponctuer les bassins de chambres de cyprès.

• 
  L’axe principal, structuré par des haies épaisses et taillées et ponctué de chambres de cyprès qui entourent les bassins.

• 
  L’axe principal limité par les parois du labyrinthe en fond de parc.

• 
  La chambre de cyprès avant le labyrinthe.

4. Gérer les hautes futaies en un taillis dense qui accueille un labyrinthe. Les arbres remarquables tels que des chênes verts ou la chambre de tilleuls sont des points d’appel dans le dédale.

L’Atelier Saut de Loup revendique un PROJET PRAGMATIQUE et la création d’ESPACES DURABLES, car adaptés à une gestion économe et pratique.

3. ZOOM LABYRINTHE

Le bosquet, d’abord conçu comme un taillis dense dans lequel serpentent quelques sentiers a finalement évolué vers un réseau complexe d’allées séparées par des haies hautes (2,5m) : Le labyrinthe

• 
  Le plan du nouveau labyrinthe : Des jardins fruitiers jalonnent ses méandres et récompensent les visiteurs les plus téméraires !

Ses allées sont ponctuées de jardinets aux haies plus basses (1m) dans lesquels le promeneur peut s’arrêter et admirer les massifs de vivaces, à l’ombre des frondaisons. Chacun de ces espaces est couronné d’un arbre d’ornement.

• 
  Le labyrinthe renferme des petits jardins aux haies basses, ponctués d’arbres fruitiers.

Les chênes verts et les tilleuls ont été épargnés et structurent les deux jardins principaux. D’autres essences comme le tulipier, le liquidambar ou encore le gingko sont plantés. A l’automne, leurs feuillages flamboyants s’associeront au bleu des cèdres.

• 
  L’implantation au théodolite des futures allées du labyrinthe depuis le centre du bassin haut.

Le labyrinthe n’est pas un simple réseau d’allées. Les jardinets qui le composent en font un espace de promenade et d’arrêt, comme un grand jardin fermé et proche du végétal.

• 
  Après la plantation de 5000 petits houx issus des sous-bois de la propriété, les bandes de copeaux de bois servent de paillage et dessinent les allées.